21 novembre 2010

Voiture adaptée à saisir

Chers amis,

Nous venons d'être informés par notre futur annonceur que leur Break d'exposition, adapté pour transporter un enfant (ou un adulte de petite taille) à mobilité réduite, est mis à la vente avec un rabais conséquent.
Toute personne ou famille dans cette nécessité, et qui pourrait être rapidement intéressée, peut nous contacter à handikids@gmail.com afin d'obtenir plus de détails.

Cordialement,
 
Handikids.

29 octobre 2010

Les Travaux de HANDIKIDS

Chers amis de HANDIKIDS,

Notre chantier avance: nous sommes dans la phase rédactionnelle, partie essentielle s'il en est.
Elle nous occuppe pleinement, et notre blog n'est pas alimenté comme nous aimerions. N'hésitez pas à nous soumettre un article, témoignage ou commentaire à publier, vu que nous avons un peu déserté notre poste au blog...
...Mais nous avons le plaisir de vous inviter à entrer dans le chantier pour une visite! Nous espérons que le gros -oeuvre vous plaira, en attendant les finitions.
Suivez - nous chez  http://www.handikids.be/

L'équipe HANDIKIDS

9 octobre 2010

Wonderbra ou Wonderbras ? : Cachez ce bras que je ne saurais voir

Wonderbra ou Wonderbras ? : Cachez ce bras que je ne saurais voir


La campagne 2010 de CAP48 s’achève ce dimanche. En tant qu’initiatrice du projet Handikids, je suis invitée à participer à la soirée de clôture sur les antennes de La Première afin de mieux faire connaître Handikids. C’est aussi l’occasion pour moi de vous parler de CAP48.

La campagne 2010 de CAP48 s’est construite sur le thème du regard : regard insistant, regard détourné, regard gêné, regard critique…Une des affiches a été l’objet de réactions sévères et d’une plainte auprès du Jury d’Ethique Publicitaire: elle représente une magnifique jeune femme, parodiant la célèbre publicité Wonderbra des années nonante, sauf qu’ici le modèle a une atrophie du bras gauche. Le slogan d’accompagnement est le même : « Regardez-moi dans les yeux… j’ai dit les yeux ».

Beauté, séduction et féminité sembleraient ne pas rimer avec handicap. Ou si oui, pas sur la place publique.
Selon le Jury d’Ethique « Le plaignant trouve cette photo à tout le moins "discutable" à l'égard des handicapés. Elle risque de décrédibiliser une campagne de solidarité pourtant bien nécessaire. Il semble au plaignant que l'on ne peut utiliser n'importe quelles techniques publicitaires lorsque l'on aborde les infirmités et leurs souffrances »

Le Jury mentionne par ailleurs les arguments de CAP48 : « La personne reproduite sur la publicité est une personne bien réelle, qui a accepté volontairement de se faire photographier telle qu’elle est, sans trucages ni retouches, pour montrer au public qu’une personne handicapée est d’abord une personne ; qu’elle peut être belle, séduisante et que, comme tout être humain, elle ne peut être réduite à une poitrine, un regard ou un bras. Cette photo confronte le public à ses propres réflexes, gênes ou tabous. Le but est de lui ouvrir les yeux »

A la lecture des argumentaires, le regard que nous portons sur le handicap et l’idée que nous en avons en terme de limites communicationnelles peuvent donc, aujourd’hui encore, faire l’objet de désaccords.

Le Jury d’Ethique a pour sa part pris position :
« Le Jury a estimé que la combinaison du visuel et du slogan rend le message diffusé par l’annonce évident et que le visuel présente un lien direct avec le message et la finalité recherchée par la campagne. Le Jury est d’avis que l’annonce en question révèle de façon positive la manière dont le grand public regarde et considère les personnes handicapées et ce, dans le but de sensibiliser et de faire progresser les mentalités. Le Jury a estimé que la publicité ne porte pas atteinte à la dignité des personnes handicapées et ne minimise pas non plus leur souffrance.
A défaut d’infractions aux dispositions légales ou autodisciplinaires, le Jury a estimé n’avoir pas de remarques à formuler »

Cette décision atteste de la conformité éthique de l’affichage CAP48. Il n’est pas certain que les plaignants changent d’opinion pour autant. Mais peut-être cet avis permettra-t-il à certains d’entreprendre un cheminement vers une sorte d’acceptation de « banalisation » du handicap, au sens où celui-ci ne retiendrait plus notre attention comme une « anomalie » à cacher, mais comme une simple caractéristique individuelle parmi d’autres. Mais pour cela encore faudrait-il qu’une importante partie des citoyens change de regard. Le chemin à parcourir en ce sens reste long, quand on sait que le handicap a été la deuxième cause de discrimination en Belgique en 2009, selon le Centre pour l’Egalité des Chances.


Virginie LABIS


Ressources :
CAP48 : http://www.rtbfmedia.be/cap48
Jury d’Ethique Publicitaire : http://www.jep.be/
Centre pour l’Egalité des Chances : http://www.diversite.be/

11 septembre 2010

Quand les parents et les familles disent « pouce! » : Les services de répit

        De nombreuses familles, dont un enfant est confronté à un handicap, doivent au quotidien investir beaucoup de temps et d’énergie pour l’accompagner et l’aider tout en le gardant au sein de la famille.
        Une fatigue physique ou psychique peut survenir, parfois même un épuisement, avec pour les parents le besoin de faire une pause, de souffler un coup, de recharger leurs batteries, sans pour autant envisager de transférer leur enfant en service résidentiel permanent. Pour ces parents, l’AWIPH (en région wallonne) et le PHARE (région bruxelloise) ont favorisé la création de services dits de répit.

Objectifs des services de répit

Les services de répits ont vocation à offrir une pause aux familles, en prenant temporairement le relais de la prise en charge de l’enfant et du handicap qu’il affronte.
Ce relais peut être assuré, de jour et/ou de nuit selon les services:
- au domicile de l’enfant (garde d’enfant par du personnel formé)
- à l’extérieur dans le cadre d’activités de loisirs, de séjours organisés…
- en institution résidentielle (maison d’hébergement)
- en famille d’accueil

Quelles démarches effectuer pour accéder aux services de répit ?

En région wallonne :
Toute demande doit être adressée au bureau régional de l’AWIPH le plus proche. Ce bureau délivre une autorisation d’inscription valable pour tout service de répit. Cette autorisation est soumise à des conditions, brièvement résumées comme suit :
- une attestation établissant le handicap et délivrée par l’AWIPH
- une telle attestation, délivrée par des administrations compétentes, des services hospitaliers ou d’autres services agrées (ONE…)
- une attestation délivrée par un médecin agréé spécialiste de la déficience à l’origine du handicap.
Priorité est donnée aux familles dont l’enfant concerné ne fréquente pas de service résidentiel, et à celles qui sont épuisées et ont impérativement besoin de répit.

En région bruxelloise :
En attendant la publication des fiches détaillées, contactez les services pour connaître leurs conditions d’inscription et leur zone d’action. Renseignements aussi auprès du service PHARE.

Quel coût pour les familles ?

En région wallonne :
Pour diminuer le montant de la participation demandée aux familles, les services de répit ont mis en place des partenariats avec les mutuelles, les communes, et notamment les CPAS.
Le coût est relativement variable selon les services :
- Le tarif horaire minimal s’étale de 1 à 6, la plupart des services demandant 3 €/h
- le tarif horaire maximal va de 3 à 8.5 €, avec une majorité à 6 €/h
- le tarif de nuit va d’environ 30 € à 50 €
Des frais de déplacement sont requis dans certains cas.

En région bruxelloise :
En attendant d’avoir une fiche complète sur le futur site, contactez les services de répit pour connaître le montant de la participation demandée aux familles.

Répertoire des services selon leur zone(s) d’action
(Le détail des prestations des divers services sera édité sur le futur site handikids)


EN REGION WALLONNE

1- Dans toute la Région wallonne :

- Wallopoly : en cas de polyhandicap
site: http://www.ap3.be/ Tél. : 081/ 304 308

- La deuxième base : Pour les enfants ayant une déficience de la famille de l’autisme
http://www.la2emebase.be/ Tél. : 081/ 60 19 10

2- Région de Charleroi

- Handicap – répit :
http://www.fasd.be/ Tél. : 071/ 599 900

- La Clarine volante pour les enfants adultes
http://www.laclarine.be/ Tél. : 064 / 57 01 38

3- Région de Libramont

- Accueil Assistance – répit
http://www.promemploi.be/ Tél. : 063/ 24 25 20

- Le Chouette service
http://www.bastogne.be/ Tel. : 0476/657.855

- I-Médiat
http://www.bastogne.be/ Tél.: 086/ 21 85 88


4- Région de liège

- Répit ReLieH
Tél. : 0476/543 675

- Répit domicile
http://www.csdliege.be/ Tél : 04/338.20.20

- Resowal
http://www.aigs.be/ Tél. : 0492/978 198

- Accueil Répit d’enfants handicapés AEMP
Tél. : 085/51 22 59

- Nounou Domicile répit
http://www.safpa.be/ 087 29 20 00

5- Région de Mons

- ASPH Mons-Borinage
http://www.asph.be/ Tél. : 065/ 32 97 98

- La BabillardeA do mi si’l
http://www.accueildesenfants.be/ Tél.:0473 56 06 33

- Adapt’sitting
http://www.uneplacepourtous.be/ Tél. : 0477/ 93 82 60 069/ 64 08 18

- Sol’R : Le Service Occasionnel de Loisirs Résidentiel
http://www.impstegertrude.net/ Tél. : 068/45 74 50

- Répit CPES Mons
http://www.hainaut.be/ Tél. : 065/40 88 50

6- Région de Namur

- ASD Namur
http://www.fasd.be/ Tél. : 081/257 457

- CSD Namur
http://www.fcsd.be/ Tél. : 081/ 777 113

7- Région de Dinant

- ADMR
http://www.admr.be/ Tél. : 082/ 61 15 50

8- Région du Brabant Wallon

- Répit Asph-BW
http://www.asph.be/ Tél.: 010/ 84 96 47

- Le Volenbulle
http://www.anahm.be/ Tél.: 0475/83 74 42

- Parent’aise
http://www.fasd.be/ Tél. : 02/ 384 42 63


EN REGION BRUXELLOISE

Famisol (aussi actif en Brabant-Wallon)  NB : recherche des familles d’accueil
http://www.famisol.be/ Tél. : 02/771 91 14 0473/86 65 49

La Vague  NB : recherche des familles d’accueil
http://www.lavague.be/ Tél. : 02/ 735 83 34

Le Tof Service
http://www.ap3.be/tof Tél. : 02/216.60.28

Le Centre Arnaud Fraiteur (pour déficiences motrices)
http://www.lacitejoyeuse.be/ Tél. : 02/482.08.33

L’ Irahm (pour déficiences motrices)
http://www.irahm.be/ Tél. : 02.761.06.32


Accepter l’aide ou l’offrir ?

Les services de répit sont une vraie bouffée d’air pour de nombreuses familles, mais pour certains parents le pas reste difficile à franchir, car ils culpabilisent à l’idée « d’abandonner » leur enfant à des tiers ou à des inconnus. Pour ces parents, un dialogue avec leur médecin traitant, les médecins et para-médicaux qui s’occupent de leur enfant, une entrevue sans engagement avec un service de répit, peuvent les aider à accepter l’idée de faire une pause qui peut être aussi une expérience positive pour l’enfant.

Par ailleurs, certains services de répit recherchent :
- des bénévoles pour leurs activités
- des familles d’accueil (avec ou sans enfant) pour offrir un bref répit aux familles qui en ont besoin.
Ces services assurent la préparation à l’accueil et l’encadrement. Nous pouvons, par solidarité, franchir le pas et proposer notre aide à ces services de répit.

Virginie LABIS

2 septembre 2010

Message de la Ligue des Droits des Personnes Handicapées

Nous éditons ce message reçu à Handikids ce jour, afin de vous informer de son contenu:

" Madame, Monsieur,


Nous nous permettons de vous inviter au lancement de la LIGUE DES DROITS DES PERSONNES HANDICAPEES ASBL qui aura lieu le 21 SEPTEMBRE 2010 dans les locaux du parlement bruxellois.

Veuillez trouver l'invitation en annexe.(1)

Merci de diffuser largement l'invitation vers les personnes porteuses d'un handicap et leurs familles.

Bien cordialement

Jean-Pierre Coenen
Président "

(1) voir la page  http://www.ldph.be/

29 août 2010

Enseignement spécialisé et enseignement intégré: décrypter pour mieux choisir

Introduction
La rentrée approche, et pour certaines familles ce sera une année pas comme les autres, car un des enfants quittera l’enseignement classique dit ordinaire pour un enseignement individualisé dit spécialisé.

La peur de l’inconnu reste un élément dissuasif pour certains parents, qui peinent à imaginer leur enfant « déclassé » ou mis à l’index, et le vivent comme une dévalorisation du potentiel de l’enfant. De même pour l’enfant, un changement d’orientation peut engendrer inquiétude et opposition a priori, car le différenciant de ses camarades ou l’excluant de son groupe habituel.

Lorsque les difficultés de l’enfant à suivre un cursus ordinaire sont telles qu’il devient nécessaire de lui apporter un apprentissage spécifique, il est indispensable que les parents en comprennent les modalités et adhèrent au plan individuel d’apprentissage (PIA) de leur enfant.

Cet article a pour ambition de décrypter ces modalités pour toutes les familles, afin de permettre aux familles des enfants concernés de mieux participer à l’individualisation de l’enseignement de leur enfant, mais aussi aux autres familles de comprendre cette orientation et, le cas échéant, de mieux accepter l’intégration, dans la classe de leur enfant, d’enfant(s) suivant un parcours d’apprentissage spécialisé.

Nous n’allons détailler ni le processus d’orientation, ni les spécificités des différentes formes d’enseignement, car c’est une tâche complexe, dévolue aux professionnels de l’enseignement, en particulier ceux des centres PMS et PMS spécialisés. Ces professionnels sont à votre écoute tout au long de l’année pour vous assister et vous guider dans le choix du parcours de votre enfant.

A - Définition
L’enseignement spécialisé, tel que décrit par la Communauté française de Belgique, a pour objectif de « répondre aux besoins éducatifs spécifiques de certains élèves présentant des difficultés telles qu’elles freinent de manière importante leur épanouissement et leur progression dans l'enseignement ordinaire. »
« Il est organisé en fonction de la nature et de l'importance des besoins et des possibilités de l'élève. Il vise, pour tous, l’épanouissement personnel et l'intégration sociale ainsi que, à l’âge adulte, l'insertion sociale et/ou professionnelle. »

Selon la déficience de l’enfant, huit types d’enseignement spécialisé sont envisageables :
- Type 1 : pour les enfants ayant une légère déficience intellectuelle (ou retard mental )
- Type 2 : si la déficience intellectuelle est moyenne ou sévère
- Type 3 : si la déficience concerne la psychologie, le comportement ou la personnalité de l’enfant
- Type 4 : quand la déficience touche le physique (corps) de l’enfant, de façon permanente
- Type 5 : quand l’enfant est temporairement malade ou convalescent et hospitalisé
- Type 6 : pour les enfants déficients visuels ( ne voient pas assez bien)
- Type 7 : pour les enfants déficients auditifs (n’entendent pas assez bien)
- Type 8 : pour les enfants qui « ont des difficultés graves et importantes dans le développement du langage ou de la parole et/ou dans l’apprentissage de la lecture, de l’écriture ou du calcul. »

Pour tous ces enfants, un PIA est rédigé et servira de programme d’enseignement pour l’enfant.

Le PIA peut s’effectuer dans une école d’enseignement spécialisé ou dans une école ordinaire, auquel cas on parlera d’enseignement intégré. Le PIA est adapté dans le temps selon l’évolution de l’enfant.

B- L’enseignement individualisé en école spécialisée
L’enfant entre dans une classe spécialisée, dont les effectifs sont limités et où il pourra progresser à son rythme, avec un soutien personnalisé, multidisciplinaire et massif pour l’aider à acquérir le maximum des compétences tout en tenant compte de sa déficience.

Certains enfants suivront ainsi un enseignement qui les fera accéder soit à leur maximum d’autonomie et de socialisation, soit à un travail en milieu adapté, ou bien à un travail en milieu classique après une qualification professionnelle ou des études supérieures.

En résumé, quelques avantages de cette filière sont donc :
- le respect du rythme de l’enfant (qui pourra rester deux ans de plus en maternelle ou en primaire pour réaliser son PIA, ou être maintenu en secondaire au delà de ses 21 ans pour achever sa formation)
- l’importance des moyens d’accompagnement
- l’association de l’enfant et de ses parents à la réalisation du PIA
- Une amélioration de l’épanouissement de l’enfant, qui constate des progrès dans ses apprentissages et subit éventuellement moins de critiques de ses camarades
- la possibilité, pour des motifs non pédagogiques,( par exemple quand la famille n’a pas trouvé de centre d’accueil), de maintenir la scolarisation de l’enfant au delà de ses 21 ans.

Et quelques inconvénients significatifs à relever :
- L’enfant est exclu du groupe social « normal » de sa tranche d’âge, ce qui peut freiner ses facultés de socialisation hors du contexte scolaire.
- Son école spécialisée n’est généralement pas l’école la plus proche du domicile familial, ce qui ne favorise pas les relations avec les enfants du voisinage, et le maintient assez isolé du contact social pendant les périodes de congés scolaires.
- L’étiquette « handicap » de l’enseignement spécialisé véhicule encore malheureusement un a priori négatif dans la société, avec parfois une sorte de stigmatisation de l’enfant et de sa famille, peu propice à une vie sociale ordinaire.

C- L’enseignement en intégration dans une école ordinaire
Lorsque la déficience le permet, et ce quel que soit le type d’enseignement spécialisé dont il dépend, l’enfant peut suivre son PIA dans une école ordinaire tout en bénéficiant de l’important soutien des enseignants spécialisés.

Cet enseignement en intégration se décline en quatre types :

1- L’enfant est intégré pendant toute l’année scolaire :
1.a Il y suit tous les cours, assisté d’un enseignant spécialisé : c’est l’intégration permanente totale
1.b Il n'y suit qu’une partie des cours, avec ou sans accompagnement spécialisé : c’est l’intégration permanente partielle

2- L’enfant est intégré durant une partie de l’année scolaire
2.a : Il y suit tous les cours durant cette période, avec ou sans accompagnement: c’est l’intégration temporaire totale
2.b Il n'y suit qu’une partie des cours durant cette période, avec ou sans accompagnement : c’est l’intégration temporaire partielle.

Quelques avantages de l’intégration scolaire :
- La socialisation de l’enfant dans un groupe ordinaire, reflet de la société dans laquelle il est appelé à évoluer. Il se constitue un réseau social
- Permettre à l’enfant d’acquérir un savoir scolaire identique à celui de ses pairs, le valoriser.
- Permettre à l’enfant de mieux construire son identité sociale, car il se confronte à « la norme » de sa tranche d’âge
- L’enfant peut avoir plus de temps libre, car le temps de transport scolaire est limité.
- Pour les camarades et leurs parents, la possibilité de développer leurs capacités de tolérance, d’empathie et de civisme, contribuant à modifier positivement les représentations sociales du handicap.

Quelques inconvénients de cette intégration :
Ils découlent généralement de la non-congruence des attentes de l’enfant intégré et de sa famille avec la réalité scolaire, dans ses exigences et dans ses interactions.

- Le nouveau camarade différent peut être insuffisamment accepté pour un épanouissement optimal en milieu ordinaire.
- Faire co-exister un esprit de prise en charge (collective) d’une communauté d’enfants avec une attention particulière pour un des membres peut être mal vécu par l’enseignant et/ou par les camarades.
- Le rythme de travail et son ampleur peuvent, malgré l’accompagnement individuel, déborder les capacités de l’enfant et le mettre en situation d’échec. Il peut alors se retrouver doublement « stigmatisé » par ses camarades.


Conclusion
L’école est le principal espace de socialisation de l’enfant, que ce dernier soit ou non confronté à un handicap.
L’acquisition de compétences, la construction d’une identité, personnelle ou sociale, sont des outils que chaque enfant doit posséder pour trouver sa place dans la société. L’école est, avec la famille, la première pourvoyeuse de ses outils. Il est donc essentiel que l’enfant tire tout le bénéfice possible de cette institution.
Lorsque l’enfant souffre d’une déficience qui le handicape dans son apprentissage, l’enseignement spécialisé et l’enseignement en intégration doivent l’aider à surmonter ce handicap et lui permettre la pleine expression de ses capacités.

L’enseignement en école spécialisée, parce que complètement individualisé, est le plus respectueux du rythme de l’enfant. Il a pour revers non négligeable le déficit de socialisation en milieu « réel », ce qui peut freiner l’intégration sociale ultérieure de ses élèves.

L’enseignement en intégration, parce qu’il ouvre sur le « réel social », doit être privilégié. L’intégration n’est pas possible pour tous, et doit faire l’objet d’un dialogue sans tabou entre enseignants, parents et enfants, afin que cette « ouverture » ne devienne pas, au lieu d’une intégration, une « inclusion », qui fasse de l’enfant un « corps étranger » au sein de la communauté scolaire, avec à la clé une « exclusion de l’intérieur », délétère pour l’enfant et pour sa famille.

Virginie  Labis

(Reproduction partielle ou totale libre sous réserve de mentionner la source Handikids et l'auteur)

Ressources :
- Enseignement spécialisé et sa guidance en CF, Guide à l’intention des parents : Ministère de la Communauté française, Conseil Supérieur de la Guidance PMS, février 2008.
- Laboratoire Méditerranéen de sociologie, « Etude sur la socialisation des enfants handicapés intégrés en école ordinaire », Establet Roger et Zaffran Joël, France, 1997.

14 août 2010

ENFANCE HANDICAPEE : de l’impossible définition à la nécessaire classification, volet 2/2

ENTRE DEFINITION INTERNATIONALE ET DEFINITIONS BELGES


Dans le premier volet du décryptage de la notion de handicap, nous avons parcouru les étapes menant à un certain consensus international, servant de canevas pour les adaptations nationales en la matière.
Ce second et dernier volet tentera d’éclaircir pour tous le labyrinthe de la notion même de handicap dans notre pays, sans se pencher sur les conséquences concrètes du cloisonnement des compétences qui en découle. (Celles-ci feront l’objet d’un article ultérieur.)

La Belgique a adopté des définitions du handicap qui s’appliquent dans les limites des institutions concernées: le fédéral et les régions.

I- Au niveau fédéral :

Selon l’arrêté royal du 03 mai 1991, le handicap de l’enfant est défini en termes d’incapacité physique ou mentale, laquelle est établie :
- selon le BOBI (Barème officiel belge des invalidités), qui définit par invalidité « un état comportant une perte partielle ou totale de l’intégrité tant physique que psychique par suite d’une blessure, d’une maladie, d’une infirmité, ou de leur aggravation »
- et / ou selon une liste de 153 pathologies, annexée à l’arrêté.

L’arrêté royal du 28 mars 2003, s’il maintient l’utilisation du BOBI dans la définition de l’incapacité de l’enfant, établit celle-ci sur base :
- d’une liste de 117 affections pédiatriques responsables de l’incapacité
- des conséquences de l’affection sur le plan de l'activité et la participation de l'enfant
- des conséquences de l'affection pour l'entourage familial de l'enfant

II- En Région wallonne :

La définition du handicap chez l’enfant est identique à celle de l’adulte. Elle figure dans le décret du 6 avril 1995 du Gouvernement wallon en ces termes:
« …est considérée comme handicapée toute personne mineure ou majeure présentant une limitation importante de ses capacités d'intégration sociale ou professionnelle suite à une altération de ses facultés mentales, sensorielles ou physiques, qui engendre la nécessité d'une intervention de la société. Cette limitation importante des capacités d’intégration doit correspondre à une catégorie de personnes handicapées telle que déterminée par la Communauté française… »

III- En région de Bruxelles-Capitale

Selon le décret du 4 mars 1999 de la Commission Communautaire française, « Par handicap,
il faut entendre le désavantage social résultant d'une déficience ou d'une incapacité qui limite
ou empêche la réalisation d'un rôle habituel par rapport à l'âge, au sexe, aux facteurs sociaux
et culturels. »

IV- En Région Germanophone :

Selon le décret du 19 juin 1190, constitue un handicap toute atteinte à l’intégration sociale et professionnelle due à une réduction des facultés mentales, physiques ou sensorielles.

V- En Région flamande

Selon le décret du 19 juin 1990 et l’arrêté du 13 juillet 2001, constitue un handicap toute limitation importante et de longue durée des chances et d’intégration sociale d’une personne suite à une altération de ses facultés mentales, psychiques, physiques ou sensorielles.


          Nous ne pouvons donc que constater que si comme de nombreux pays, la Belgique s’est inspirée d’un canevas international pour établir les bases de sa politique en matière de handicap, il demeure dans notre pays un tel morcellement de compétences qu’il n’est pas possible de définir de manière unanime la notion de handicap.
Pour l’enfance handicapée de notre pays, l’absence d’une définition nationale et de critères identiques de reconnaissance, au delà des frontières institutionnelles, n’est pas propice, c’est le moins que l’on puisse dire, à une prise en charge plus simple, plus rapide et donc plus efficace.


Auteur : Virginie LABIS (*)
(Reproduction partielle ou totale autorisée avec obligation de mention de la source « Handikids » et de l’auteur)

Ressources :
- Moniteur belge
- Sites officiels de :
SPF Sécurité Sociale (Fédéral)
L’AWIPH (Région wallonne)
Le PHARE (Bruxelles-Capitale)
La VAPH (Région flamande)
Le DPB (Région germanophone)

(*) A propos de l’auteur :
Virginie LABIS est médecin, étudiante en Master de Journalisme et en Sociologie.

7 août 2010

ENFANCE HANDICAPEE OU SOCIETE HANDICAPANTE? De l'impossible définition à la nécessaire classification

Volet 1/2 : Historique du consensus international

A-  APPROCHE ET CLASSIFICATION DE L’OMS (Organisation mondiale de la santé)

Aujourd’hui encore il est impossible de donner au handicap une définition qui emporte l’adhésion unanime des experts, des professionnels, des personnes handicapées et du grand public.

L’histoire a été jalonnée d’un vocabulaire qui a désigné les personnes handicapées d’une multitude de noms : estropiés, infirmes, bossus, mutilés, aliénés, anormaux, invalides, désavantagés sociaux, handicapés, personnes exceptionnelles, personnes extraordinaires, personnes en situation de handicap ou porteuses de handicap, etc.

Face à cette grande diversité de terminologies, l’OMS a proposé d’établir un langage commun du handicap, base des définitions officielles du handicap à travers le monde, et de classifier le handicap.

Pourquoi une classification internationale ?
- Besoin d’évaluation de l’état de santé des populations :
- Besoin d’un outil de description et de collecte de données de santé des populations :
pour les politiques de santé publique
pour les comparaisons statistiques internationales
comme langage commun entre professionnels de la santé

La méthode, le fond et la forme
Nécessité de « normaliser » la définition du handicap en trouvant un consensus sur la terminologie, sans réduire le handicap à un diagnostic, mais « considérer le handicap comme la conséquence d’une maladie ou d’un accident, au lieu de l’assimiler à sa cause. »

Les étapes : Du modèle individuel au modèle social du handicap

I- LE MODELE INDIVIDUEL

En 1980, après plusieurs années de travail en son sein, l’Organisation internationale de la Santé (OMS), a publié une première version de la Classification Internationale du Handicap (CIH).
La CIH, si elle ne définit pas le handicap, le " décrit " en trois aspects constitutifs:
1/ L'atteinte du corps : " déficiences "
2/ Les difficultés ou impossibilités à réaliser les activités de la vie courante qui découlent de ces déficiences : " incapacités "
3/ Les problèmes sociaux qui en résultent : " désavantages ".

Maladie ou trouble ==> déficiences, ==> incapacités, ==> désavantages (OMS, 1980)
                                     (organes           (activités)              ( rôles sociaux)
                                     et fonctions)
De 1992 à 1997, cette première version provisoire est testée dans plusieurs pays à des fins de validation. Le consensus n’est pas acquis car pour de nombreux experts cette description et classification fait l’impasse sur les facteurs environnementaux t sociaux, de même que l’ordre indiqué de la séquence des 3 aspects constitutifs n’est pas univoque.

II- MODELE INTERACTIF INDIVIDUEL ET SOCIAL

En 1999 une seconde version provisoire est soumise à validation par l’OMS : la Classification Internationale du Fonctionnement et du Handicap, (CIDIH-2)
Cette nouvelle classification est une typologie en deux modèles co-existants :

1/ Le modèle individuel : Le handicap comme pathologie individuelle
La personne handicapée l’est du fait d’une atteinte corporelle et/ou fonctionnelle, que la médecine doit traiter ou guérir. En outre la société a la responsabilité d’éradiquer ou guérir le handicap, et d’améliorer la vie quotidienne des personnes handicapées par des mesures de compensation

2/ Le modèle social : Le handicap comme pathologie sociale
Le handicap est une conséquence de l’absence d’aménagements des environnements ordinaires. Il résulte d’un problème d’organisation sociale et de rapport entre la société et l’individu. La situation de handicap est inhérente à la société.
Il faut mettre en accessibilité et adapter l’environnement aux personnes handicapées et reformuler les règles politiques, économiques et sociales.
Il est de la responsabilité de la société d’identifier et d’éliminer les barrières architecturales,sociales, économiques et psychologiques, et de réduire les inégalités dans les droits et donner accès à une pleine citoyenneté.

Exemple concret : Un enfant en fauteuil roulant devant les marches d’une école :

Modèle individuel ou médical :
1- L’enfant est paralysé : approche médicale, = déficience
2- L’enfant ne peut pas marcher : approche fonctionnelle (= incapacité, limitation d’activité)médicale (déficience)
Modèle social :
1- l’immeuble est inaccessible : approche environnementale (aménagement de l’environnement)
2- La société est discriminative et ségrégative : inégalité des droits de l’homme et du citoyen : approche politique (non-discrimination)

III- MODELE SYSTEMIQUE

En mai 2001,l’OMS ratifie la version finale, la Classification internationale du Fonctionnement, du Handicap et de la Santé, qui établit l’interaction permanente entre les problèmes de santé, les facteurs environnementaux et les facteurs personnels dans la genèse et dans l’évolution du handicap:

Problèmes de SANTE  ====>  Effet sur Fonctions et Structures ( du CORPS): DEFICIENCES
(troubles/maladies)
                                    ==== > Effet sur Activités de LA PERSONNE:  LIMITATIONS
                                    ====> Effet sur Participation dans la SOCIETE: RESTRICTIONS
Le tout en lien permanent avec les facteurs personnels et les facteurs environnementaux, ces derniers pouvant être des obstacles ou des facilitateurs.
Les fonctions, les structures, les activités, la participation et les facteurs environnementaux sont définis et classifiés dans le détail.

Cette classification instaure une approche systémique des inégalités sociales référée à la situation de handicap et une approche réadaptative à l’égalité des droits et des chances.

La « Classification Internationale du Fonctionnement, du Handicap et de la Santé » qui reflète l’évolution conceptuelle internationale et qui intègre les modèles individuels et sociaux du handicap dans une perspective systémique, sert d’outil, pour les pays, à établir les représentations sociales, la législation, les politiques publiques, la formation des intervenants, etc. en matière de handicap.

B-  LA CONVENTION DES NATIONS UNIES

Le 13 décembre 2006, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté la convention relative aux droits des personnes handicapées, qui rappelle dans son préambule que:
 …« Reconnaissant que les enfants handicapés doivent jouir pleinement de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales, sur la base de l’égalité avec les autres enfants, et rappelant les obligations qu’ont contractées à cette fin les États Parties à la Convention relative aux droits de l’enfant »…

… « Convaincus que la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État et que les personnes handicapées et les membres de leur famille devraient recevoir la protection et l’aide nécessaires pour que les familles puissent contribuer à la pleine et égale jouissance de leurs droits par les personnes handicapées »…

...« La présente Convention a pour objet de promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et de promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque. »

Par personnes handicapées on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres.

Ainsi, à défaut d’établir une définition universelle du handicap, les institutions internationales ont réalisé des outils permettant aux pays d’élaborer un langage et une classification qui puissent servir à légiférer et à communiquer en matière de handicap. Ces outils sont également des balises en codification et en analyses statistiques comparatives.

Nous verrons au volet 2/2 de cet article comment la Belgique applique ce consensus international en matière d’enfance handicapée.

Auteur : Virginie LABIS
(Reproduction partielle ou totale autorisée avec obligation de mention de la source « Handikids » et de l’auteur)

Ressources :
OMS (http://www.who.int/classification/icf)
CTENRHI (http://www.ctenrhi.com.fr)
Association des paralysés de France, Déficiences motrices et handicaps, 1996

Lexique :

- Une déficience est une perte de substance ou altération d'une structure ou fonction (psychologique, physiologique ou anatomique); la déficience correspond donc à la lésion (exemple: amputation, malformation, trauma...) et/ou au déficit en résultant (exemple : hémiplégie, surdité, cécité, incontinence urinaire…).


- L'incapacité correspond à toute réduction (partielle ou totale) de la capacité d'accomplir une activité d'une façon ou dans les limites considérées comme normales. Par exemple : incapacités à marcher, à écrire,…, mais aussi (en " situation ") à se lever, à se laver, utiliser les W-C, s'habiller, communiquer, mémoriser, réfléchir.
- Le désavantage (conséquence des déficiences ou des incapacités) représente une limitation ou une interdiction d'accomplissement d'un rôle social normal (en rapport avec l'âge, le sexe, les facteurs sociaux et culturels) : gagner sa vie, faire des études, avoir un emploi, s'occuper...

1 août 2010

Petite enfance : un pas vers l’accueil des enfants handicapés de 0 à 3 ans en Wallonie

Dans un message précédent, nous vous présentions les grandes lignes du projet « Badiane ». Créé à l'initiative de l'AWIPH en collaboration avec l'ONE, il vise à soutenir les milieux d’accueil ordinaires dans l’inclusion des tout-petits ayant des besoins spécifiques.

L’accueil des jeunes enfants handicapés suscite trop souvent encore des inquiétudes et des réticences du milieu d’accueil ordinaire, qu’il soit collectif ou familial. Une surcharge de travail, la peur de mal faire, la réaction des autres enfants, de leurs parents etc. sont autant d’obstacles à l’intégration en milieu ordinaires d’enfants « non-ordinaires ».

Consciente de ces difficultés, l’AWIPH (1) a pris l’initiative en mars 2009, en collaboration avec l’ONE (2), de favoriser la création de structures soutenant ces milieux d’accueil dans leurs démarches d’intégration.

Quatre axes de travail sont définis pour assurer ce soutien :
« - Accompagner les professionnels des milieux d’accueil dans l’élaboration de projets
d’inclusion (soutien des équipes de formation).
- Sensibiliser enfants, familles et accueillants pour favoriser l'accueil dans les milieux
ordinaires.
- Outiller le personnel afin qu’il développe ses compétences face au handicap (organisation,
prestations en situation concrète de travail, coordination avec des partenaires, mise à disposition de ressources).
- Coordonner le réseau des services spécialisés dans l’accompagnement, l’accueil et le suivi des enfants présentant un handicap (locaux) et des services généralistes, à destination de tous les citoyens, en matière d’accueil de la petite enfance. »

Neuf projets ont été validés en ce sens, avec une répartition géographique selon la démographie. La plupart de ces structures sont organisées en équipes mobiles de soutien, multidisciplinaires.
Couverture du territoire wallon: nombre de cellules
Par province:
Brabant wallon:1 Hainaut:3 Liège:1 Namur :1 Luxembourg :2
Intervention sur toute la Wallonie:
Une équipe, spécialisée dans les troubles du spectre autistique.

Il est à espérer que la mise en œuvre de ces équipes de soutien lèvent les derniers obstacles à l’intégration des jeunes enfants handicapés et leur apporte, comme à tous les enfants, la prise en charge de leurs besoins spécifiques dans un cadre socialisant et structurant, nécessaire leur épanouissement.

Auteur : Virginie Labis , de Handikids
(Droits d’auteur : Utilisation libre du contenu avec mention obligatoire de l’adresse de ce blog pour source.)


Ressources:
- Awiph
- Projet Badiane:
F.U.N.D.P. - Dépt.Psychologie
Rue de Bruxelles, 61
5000 - Namur
tél : 081/ 72 .44 43 - 081 / 72.44.54
mail: badiane@fundp.ac.be


Pour tout complément d’information, contactez le numéro vert 0800/160 61.

25 juillet 2010

J +20

Accédez ici au compétences de la DG - PH,  publiées sur site

La semaine écoulée a marqué comme prévu le début des contacts avec divers intervenants, en particulier les associations. Cette prise de contact se poursuit.

Par ailleurs, notre blog a reçu l'assentiment de la DG Personnes Handicapées pour figurer sur sa liste des adresses utiles en matière de Handicap.
Les services de la DG Personnes Handicapées sont accessibles sur le site dont le lien suit:

SERVICE PUBLIC FEDERAL SECURITE SOCIALE
Direction générale Personnes handicapées:

http://www.handicap.fgov.be/

La Direction générale Personnes handicapées est chargée principalement d'octroyer des allocations aux personnes handicapées adultes, après expertise médicale et enquête sur les revenus. Elle délivre également des attestations afin que les personnes reconnues médicalement comme personnes handicapées puissent faire valoir leurs droits en matière de mesures sociales et fiscales ainsi que des cartes de stationnement et des cartes de réduction sur les transports en commun. Enfin elle organise des expertises médicales pour la détermination du handicap chez les enfants en vue de l'octroi du supplément d'allocations familiales à leurs parents.

16 juillet 2010

OU EN SOMMES-NOUS ?

REACTIONS ET INFOS A " J +10 "

Il y a maintenant 10 jours que le blog est ouvert, et nous recevons un excellent retour de parents.
La diffusion du blog a commencé sur quelques réseaux sociaux et en contact direct avec des familles.
Des contacts sont pris avec d'éventuels partenaires et / ou annonceurs pour développer notre projet.

La prochaine étape vise à contacter les associations d'aide aux enfants handicapés, pour construire de la façon la plus complète et la plus efficace possible notre annuaire associatif.
Merci de passer le message autour de vous si vous êtes membre d'un réseau associatif.

Pour votre information, nous vous postons ci-dessous une réaction à notre blog, doublée d'une information d'actualité sur le handicap de l'enfant, mail reçu ce 14/07/10:

" Bonjour,

Permettez-nous de prendre contact avec vous afin de féliciter tout d'abord pour cette très intéressante initiative.
Nous tenons à vous présenter le projet "Badiane" créé à l'initiative de l'AWIPH en collaboration avec l'ONE. Il est mis en oeuvre par le département de psychologie de la Faculté de Médecine (FUNDP) sous la direction du Professeur Michel Mercier.

Le projet a pour objectif la sensibilisation, la formation et l'accompagnement des enfants, des parents et des professionnels pour l'inclusion des enfants de 0-3 ans ayant des besoins spécifiques. Il s'adresse aux milieux d'accueil collectifs et familiaux.

Voici ci-joint le folder de présentation du projet contenant toutes les informations utiles.
Nous restons à votre entière disposition pour tous renseignements complémentaires.

Bien à vous.

Projet Badiane
F.U.N.D.P. - Dépt.Psychologie
Rue de Bruxelles, 61
5000 - Namur
tél : 081/ 72 .44 43 - 081 / 72.44.54
mail: badiane@fundp.ac.be "

( Note PS de Handikids: nous pouvons vous transférer le folder par mail si vous le souhaitez)

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14 juillet 2010

LE FORUM

Pour partager, échanger entre parents concernés par le même type de handicap ou au delà de nos différences.

Quand les parents disent " Pouce! "

Les services de répit
Les associations d'aide aux parents
Les groupes d'entraide
Les groupes de parole pour parents et aidants proches

BOUTIQUES SPECIALISEES

- Alimentation spécifique (régimes d'exclusion, d'éviction...)
- Matériel orthopédique ( chaussures, orthèses....)
- Aides sensorielles (prothèses auditives, loupes, transformateur braille...)
- Aides techniques mobilité (buggies, fauteuils, verticalisateurs...)
- ...

TROUVER LE BON PRO

Il arrive que le handicap de notre enfant nécessite des soins très spécifiques par des professionnels (médecins, kinés, logopèdes, psychothérapeutes, ergothérapeutes...) spécialisés dans une approche particulière. Nous essaierons, avec les divers groupes d'intervenants, de localiser les pros spécialisés près de chez nous

MEDIATION ET RECOURS

Que faire quand on n'est pas d'accord avec la décision d'une institution au sujet de notre enfant? (CAF, SPF, INAMI, AWIPH, PHARE...)
Qui contacter et comment ?
Comment se plaindre et/ou contester une procédure ou une situation qui nous semble anormale?
Annuaire des services de médiation (ONAFTS, INASTI, SPF SS, INAMI, Services cliniques...) et personnes de contact.

13 juillet 2010

Assistance en ligne

L' assistance en ligne apporte aux parents une réponse, dans un délai acceptable, et par un intervenant actif dans le domaine concerné. Il ne s'agit certes pas d'une consultation médicale ou para-médicale en ligne, mais bien d'orienter la famille vers les intervenants utiles, et d'apporter une réponse à des questions notamment administratives et sociales.

INFO - HANDICAP

Rubrique consacrée à des articles relatifs:

- Aux divers handicaps (description, diagnostic, prise en charge, évolution, vécu quotidien, pronostic... )
- Aux témoignages de parents, d'enfants, d'intervenants
- Aux paroles d'experts
- A l' actualité administrative et sociale

10 juillet 2010

FISCALITE

Handicap et fiscalité: quelles répercussions?
Coups de pouce fiscaux et autres aides.
( impôts, immobilier, voiture, adaptations...)

VIE SOCIALE

Culture, loisirs, vacances adaptées.
Comment communiquer sur le handicap ?

EDUCATION

L'orientation scolaire de l'enfant handicapé
L'enseignement intégré en milieu ordinaire
L'enseignement en école spécialisée
L'enseignement à domicile
L'enseignement à l'hôpital
L'aide au transport
Les aides pédagogiques proposées

9 juillet 2010

FAQ

 Toutes les réponses se trouveront ici dans l'espace "Membres" du site

Questions posées par des parents. Rubrique complétée au fil des jours...

- Mon fils bénéficie d'un soutien d'un Service d'Aide Précoce. Peut-il cumuler avec le soutien d'un CRF ?

-L'institutrice de mon fils - handicap moteur- me demande d'effectuer des démarches pour un enseignement intégré. A qui m'adresser?

- Pour m'occuper de deux de mes trois enfants diagnostiqués en maladie chronique il y a quelques mois, avec beaucoup de soins nécessaires, j'ai dû arrêter de travailler. Existe-t-il une allocation pour parents d'enfant(s ) malade(s) quand on doit quitter son travail?

- Notre fille est née lourdement handicapée à l'étranger, où nous vivions comme étudiants. Revenus en Belgique, nous avons introduit une demande d'AFM. Y aura-t-elle droit dès la naissance?

- Existe-t-il une association qui aide les enfants atteints du handicap de notre enfant?
Que propose-t-elle comme aide?
A quelles conditions?
Peut-elle nous aider à domicile?
Comment la contacter?

- Un association peut - elle nous aider, mon mari et moi, à mieux gérer le handicap de notre enfant ?
- Une association peut-elle venir à l'école expliquer la maladie de notre enfant à ses camarades et institutrice ?

- Mon enfant, s'il est reconnu handicapé, a-t-il droit à une carte de stationnement?
-A-t-il droit à un tarif préférentiel pour son abonnement transports?

- Peut-on m'aider à payer le matériel (langes, housses, matelas...) pour mon enfant énurétique ?
- Existe-t-il une procédure accélérée d'octroi d'AFM pour enfant gravement malade, quand on a besoin d'aide financière très rapidement?

- Existe-t-il une association ou un intervenant qui puisse se déplacer dans l'école de mon enfant ou dans notre famille pour enseigner la méthode SESAME de langage gestuel?

- Une logopède me signale que mon enfant, sourde d'une oreille, n'aurait pas droit à un remboursement de logopédie suivie en privé, est-ce vrai?

- Mon enfant a eu 2 points en mobilité, mais je n'ai pas reçu de carte de stationnement. comment faire pour en obtenir une?
-Ai-je droit à une exonération de la redevance TV si mon enfant est reconnu porteur de handicap?
- La reconnaissance du handicap de notre enfant nous rend-elle prioritaire pour l'obtention d'un logement social?

6 juillet 2010

ALLOCATIONS FAMILIALES MAJOREES

Accédez à la rubrique sur site complète en cliquant ici

Contenu actuellement proposé:

Des allocations familiales majorées, qu'est ce c'est?
Notre enfant peut-il prétendre à une majoration des allocations familiales?
Comment dois-je introduire ma demande?
Quelle est la procédure d'attribution?
Le montant dépend-il de nos revenus?
Quels sont les montants octroyés?
Le montant attribué à notre enfant peut-il changer?
Annuaire des CAF

AWIPH

 Découvrez ici ce que l'AWIPH fait pour nos enfants

Qu'est-ce que l'AWIPH ?
Quelle aide pourrait - elle apporter à notre enfant?
A quelles conditions?
Où devons-nous nous adresser ?

ENFANTS HANDICAPES : QUELLES AIDES ?

 Accédez à la rubrique complète sur site en cliquant ici

Contenu actuellement proposé:

L'organisation de la prise en charge de l'enfant handicapé: les différents niveaux décisionnels, cadre légal et institutions.
Rôle et mandat de chaque pouvoir
Les procédures à effectuer
Les recours possibles
Annuaire

ANNUAIRE

 Accédez à l'annuaire sur site en cliquant ici


Contenu actuellement proposé:
Liste par région et par type de handicap le cas échéant, par tranches d'âge...:
- des bureaux et centres institutionnels
- des handicontacts communaux
 - des associations
- des centres médicaux
- des écoles spécialisées
- des centres d'hébergements
- des centres de loisirs
- ....

ASSOCIATIONS AIDANT LES ENFANTS HANDICAPES ET LES FAMILLES

 Accédez ici au répertoire des associations déjà inscrites sur le site
 
Contenu actuellement proposé:
Associations classées par type de handicap pris en charge, par classe d'âge, et par région...
Fiche détaillée des prestations proposées ainsi que des conditions d'intervention des acteurs associatifs du monde du handicap chez l'enfant.

AIDES MATERIELLES ET AIDES TECHNIQUES

Contenu actuellement proposé:
Notre enfant peut-il obtenir une aide pour ses appareillages ?
Peut-il être aidé pour les aménagements à la maison? A l'école? De notre véhicule?
Qui peut lui apporter cette aide?
A quelles conditions?
A quelle fréquence?

HANDICAP ENFANT

MESSAGE D' OUVERTURE DU BLOG, le 06/07/2010:


NOTRE BLOG, VOTRE BLOG !

Travaillant depuis plusieurs années dans la prise en charge médico-sociale du handicap chez l’enfant, nous sommes de plus en plus sensibilisés par les difficultés - et parfois la détresse - des parents à accéder à des informations précises et adaptées leur permettant d’affronter la situation de handicap de leur(s) enfant(s).

Beaucoup d’intervenants sont comme nous souvent incapables de leur apporter une information qui sorte de leur stricte compétence , comme les orienter vers l’une ou l’autre structure, l’un ou l’autre intervenant, la possibilité de telle aide etc, avec coordonnées précises et utiles.

Les parents, en plus de devoir entendre le handicap de leur enfant, doivent alors souvent déployer beaucoup d’énergie à trouver des informations et des aides adaptées. C’est à notre sens une « double peine » pour beaucoup de familles.

Cette situation peut changer.

COMMENT ?

Il nous semble qu’un axe essentiel est de regrouper les informations et la communication ciblée, en un outil accessible et complet pour les familles d’enfants porteurs de handicap, leur apportant une aide effective dans le vécu quotidien de l’enfant et de son entourage.

Permettre aux familles de partager leurs expériences personnelles, leurs joies et leurs coups de blues, s’entraider ou se relayer des informations. Le faire dans un forum respectant chacun en toute convivialité.

Permettre aux familles de pouvoir solliciter une assistance en ligne, en matière d’information sur la prise en charge de leur(s) enfant(s) handicapé(s), pour être orienté ou trouver des réponses à leurs interrogations administratives et médico-sociales.

NOTRE OBJECTIF

Mettre en ligne, dans les prochains mois, un portail du handicap chez l’enfant , qui intègre un forum pour les familles.
Un portail essentiel pour les familles mais aussi d’une grande utilité pour tous les intervenants qui oeuvrent pour aider ces enfants et leur famille.

PARTICIPEZ A CE CHANTIER !

Familles :

Apportez vos idées et vos suggestions à la création du site ; dites-nous quels thèmes vous tiennent à cœur, quel type d’information vous aimeriez voir en particulier sur le portail handikids.be
Rejoignez d’ores et déjà le forum du chantier, prélude au futur forum, pour mettre en avant vos thèmes préférés et commencer à créer vos groupes.

Associations, intervenants :

Vous aidez les enfants handicapés et leur famille. Vous voulez informer le plus grand nombre du soutien que vous proposez, augmenter votre visibilité, et soutenir ce premier portail dédié à améliorer le vécu du handicap par l'enfant et son entourage ?
Affichez sur HANDIKIDS.BE toutes les informations que vous jugez utiles pour décrire votre structure et l'ouvrir au maximum de familles.
Contactez-nous pour recevoir la fiche d’inscription  et soyez présent sur handikids.be, qui ouvre son portail dans les tout prochains mois.



MERCI A TOUS !



L’équipe HANDIKIDS